Lhistoire de l'initiation sensuelle et amoureuse d'un adolescent de 15 ans par une femme de 35 ans, dans la République fédérale allemande des années 1950. Hanna a secouru Michael dans la rue
Lacritique de The Talented Mr Ripley par Ăric Libiot (LâExpress, 9 mars 2000) est Ă cet Ă©gard particuliĂšrement emblĂ©matique. Le Talentueux Monsieur Ripley est la version bien propre et amĂ©ricaine de Plein soleil. Câest la rĂšgle du jeu. DĂšs quâun remake pointe le bout de la pellicule, on assiste Ă une redistribution des cartes et chacun y va de sa comparaison. Dans cette
Pleinsoleil (1960) Lâoriginal du film « Le MystĂ©rieux Ambitieux Secret Triste Solitaire TroublĂ© DĂ©rangĂ© Amoureux Musicien douĂ© Intelligent Beau Tendre Sensible HantĂ© PassionnĂ© Talentueux Mr. Ripley » (câest le titre complet de la version de 2000 avec Matt Damon ), tirĂ© du mĂȘme roman de Patricia Highsmith, tient toute sa
TroisiÚmevidéo d' Inconnu au Bataillon.Aujourd'hui, on s'attaque au Talentueux Mr Ripley et on espÚre que vous allez kiffer la vidéo.[ Encore une fois, tout
Sapulsion meurtriÚre naßt de la menace de ne plus pouvoir continuer à mener le train de vie de milliardaire dispensé par Dickie Greenleaf. Tel un déclassé à qui les publicités des journaux de mode
GwynethPaltrow, sa partenaire dans Le Talentueux Mr. Ripley, a posté une photo d'elle, Jude Law et Philip Seymour Hoffman, remontant à la fin des années 1990. En légende : " Ischia 1998
CaĂŻn(prononciation : [ka ÉÌ ] ; hĂ©breu : Ś§ŚŚ QĂĄyin, arabe : ÙۧۚÙÙ QÄbÄ«l ) est un personnage du Livre de la GenĂšse (qui est le premier livre des cinq qui composent ce que le judaĂŻsme appelle Torah et ce que le christianisme appelle Pentateuque) et du Coran . Selon ces textes, CaĂŻn, fils aĂźnĂ© d' Adam et Ăve, tue son frĂšre
KZKUV. LA VICTIME DĂSIGNĂE La Vittima designata rĂ©alisĂ© par Maurizio Lucidi, disponible en DVD et Blu-ray chez TomĂĄs MiliĂĄn, Pierre ClĂ©menti, Katia Christine, Luigi Casellato, Marisa Bartoli, Ottavio Alessi, Alessandra Cardini, Christina MĂŒller, Enzo Tarascio, Carla Mancini, Bruno BoschettiâŠScĂ©nario Augusto Caminito, Fulvio Gicca, Maurizio Lucidi, Fabio Carpi, Luigi Malerba, Aldo Lado & Antonio TroisoPhotographie Aldo TontiMusique Luis Bacalov & New TrollsDurĂ©e 1h40Date de sortie initiale 1971LE FILMPublicitaire Ă la tĂȘte dâune entreprise lucrative, Stefano Argenti serait un homme heureux si sa femme, Louisa, dĂ©pressive et possessive, ne lâempĂȘchait de rĂ©aliser une excellente opĂ©ration en vendant sa sociĂ©tĂ© contre une forte somme dâargent. Cette derniĂšre est en effet enregistrĂ©e au seul nom de Louisa. Stefano se console dans les bras de sa maĂźtresse, la modĂšle Fabienne. En escapade amoureuse Ă Venise, le couple dâamants rencontre un Ă©trange dandy, le comte Matteo Tiepolo, qui devient rapidement un ami trĂšs proche et intime de Stefano. Un jour, Matteo lui propose un marchĂ© il tue Luisa si celui-ci assassine son frĂšre, une brute qui le tyrannise. EffrayĂ©, Stefano refuse son offre. Mais Matteo rĂ©vĂšle Ă Luisa que son mari la trompe mais quâil dĂ©tourne Ă©galement lâargent de son entreprise. AprĂšs une dispute avec Stefano, Luisa est retrouvĂ©e morte. Matteo, qui lâa tuĂ©e, demande Ă Stefano de bien vouloir remplir sa part du marchĂ©, Ă savoir tuer son frĂšreâŠVoilĂ un giallo, ou plus prĂ©cisĂ©ment un thriller psychologique dont nous nâavions jamais entendu parler ! Nous devons cette rĂ©surrection Ă un nouvel Ă©diteur vidĂ©o indĂ©pendant, qui vient de sâinstaller sur la scĂšne française, Frenezy. Pour lâune de ses deux premiĂšres sorties, lâĂ©diteur a misĂ© sur La Victime dĂ©signĂ©e â La Vittima designata, rĂ©alisĂ© par un certain Maurizio Lucidi durant lâhiver 1970-71. Et autant le dire immĂ©diatement, câest une belle baffe. TrĂšs largement inspirĂ© par LâInconnu du Nord-Express â Strangers on a Train dâAlfred Hitchcock, sorti vingt ans auparavant, lui-mĂȘme tirĂ© en partie du premier roman policier de Patricia Highsmith, La Victime dĂ©signĂ©e compte pas moins de sept scĂ©naristes, parmi lesquels se distinguent forcĂ©ment le mythique Aldo Lado Je suis vivant !, La BĂȘte tue de sang froid, Augusto Caminito Qui a tuĂ© le chat ? de Luigi Comencini, qui produira The King of New York dâAbel Ferrara, Antonio Troiso Le Couteau de glace dâUmberto Lenzi, Les SorciĂšres du bord du lac de Tonino Cervi, ainsi que Fulvio Gicca Palli Confession dâun commissaire de police au procureur de la RĂ©publique de Damiano Damiani. Cette impressionnante somme de talents dĂ©bouche sur une histoire passionnante et anxiogĂšne, qui tient en haleine du dĂ©but Ă la fin et plonge les spectateurs dans une atmosphĂšre poisseuse et pessimiste, renforcĂ©e par une magistrale utilisation des dĂ©cors naturels, de Milan Ă Venise, en passant par le Lac de CĂŽme. Et puis La Victime dĂ©signĂ©e rĂ©unit aussi deux immenses comĂ©diens, qui venaient alors de se croiser lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente sur Les Cannibales â I Cannibali de Liliana Cavani, TomĂĄs QuintĂn RodrĂguez alias TomĂĄs MiliĂĄn qui pousse Ă©galement la chansonnette dans le gĂ©nĂ©rique de fin et Pierre ClĂ©menti, qui livrent deux prestations extrĂȘmement troublantes, magnĂ©tiques et exceptionnelles. Nâattendez plus et jetez-vous sur ce joyau jaune ». Stefano, un publicitaire milanais dâorigine vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, est en mauvais termes avec sa femme Luisa. Un jour, lors dâun voyage Ă Venise avec sa maĂźtresse Fabiane, il rencontre un mystĂ©rieux personnage, le jeune comte Matteo Tiepolo qui, peu Ă peu, sâinsinue dans sa vie. Matteo propose Ă Stefano un pacte dictĂ© par lâamitiĂ© » il tuera sa femme si Stefano tue son frĂšre. Lâhomme nâa pas lâintention dâexĂ©cuter le plan, mais, lorsque sa femme meurt rĂ©ellement, Stefano se rend compte que le comte a nĂ©anmoins exĂ©cutĂ© ce quâil avait proposĂ©. Stefano se rend Ă Venise oĂč le comte propose de lâexonĂ©rer en acceptant de tuer son frĂšre, en lui tirant dessus depuis la basilique de Santa Maria della Salute avec un fusil de sniper quâil trouvera dans la consigne Ă bagages dâun garage. SuspectĂ© par la police et piĂ©gĂ© par Matteo, Stefano dit la vĂ©ritĂ©, mais nâest pas cru et au final il nâa quâĂ faire sa part pour rembourser sa Victime dĂ©signĂ©e est sans nul doute lâoeuvre la plus commentĂ©e et la plus valorisĂ©e du rĂ©alisateur Maurizio Lucidi 1932-2005, qui aura pourtant signĂ© une trentaine de films et tĂ©lĂ©films en prĂšs de quarante ans. Câest tout dâabord comme monteur quâil fait ses classes au cinĂ©ma, chez Alberto Cavalcanti Les Noces vĂ©nitiennes, Giorgio Bianchi En avant la musique, Vittorio Cottafavi Les Cent Cavaliers, Luigi Vanzi Un dollar entre les dents, Dino Risi Le Fanfaron, Les Monstres, oĂč son savoir-faire et son efficacitĂ© font lâunanimitĂ© auprĂšs de ses confrĂšres. AprĂšs avoir assistĂ© rien de moins que Pier Paolo Pasolini sur LâĂvangile selon saint Matthieu â Il vangelo secondo Matteo 1964, Maurizio Lucidi, sous le pseudonyme de Maurice A. Bright passe derriĂšre la camĂ©ra et signe quasiment simultanĂ©ment un pĂ©plum Le DĂ©fi des gĂ©ants â La Sfida dei giganti avec Reg Park et un western Mon nom est PĂ©cos â 2 once di piombo dans lequel il dirige Robert Woods. Il continue ainsi dans le domaine de lâOuest AmĂ©ricain », avant de passer au film de guerre il faut bien suivre les modes et les goĂ»ts changeants des spectateurs, avec Les HĂ©ros ne meurent jamais â ProbabilitĂ zero 1969, avec Henry Silva et dâaprĂšs une histoire de Dario Argento, et le mĂ©connu Hamisha Yamim BâSinai, avec Franco Giornelli. DĂ©but des annĂ©es 1970, le giallo explose et remplit les salles du monde entier. Câest lĂ que dĂ©boule La Victime dĂ©signĂ©e, qui sort en Italie le 22 avril 1971, tandis que lâHexagone devra attendre aoĂ»t 1974 pour que le film de Maurizio Lucidi soit exploitĂ©, uniquement en version française et dans un montage raccourci dâune bonne dizaine de le nom de Patricia Highsmith nâest pas crĂ©ditĂ©, on retrouve pourtant certains motifs propres Ă son univers, dĂ©jĂ bien prĂ©sents dans LâInconnu du Nord-Express dâAlfred Hitchcock, mais aussi dans Plein soleil de RenĂ© ClĂ©ment et donc forcĂ©ment dans Le Talentueux Mr. Ripley â The Talented Mr. Ripley dâAnthony Minghella, notamment cette homosexualitĂ© latente entre les deux personnages masculins principaux. A ce titre, la tension sexuelle entre Stefano et Matteo est flagrante dĂšs leur rencontre, impression appuyĂ©e Ă chaque fois quâils se font face, le cadre les rapprochant alors sans cesse, jusquâĂ un point oĂč lâon se demande sâils ne vont pas passer Ă lâacte et finir par sâembrasser. Visiblement trĂšs complices depuis Les Cannibales, ayant un grand respect lâun pour lâautre, TomĂĄs MiliĂĄn et Pierre ClĂ©menti semblent prendre beaucoup de plaisir Ă se donner Ă nouveau la rĂ©plique, avec un naturel confondant. Le premier entre Beatrice Cenci et La Longue nuit de lâexorcisme de Lucio Fulci, habituĂ©, ou plus prĂ©cisĂ©ment souvent cataloguĂ© dans des rĂŽles explosifs, est ici trĂšs attachant dans la peau du pauvre mec castrĂ© par sa femme, qui nâa vraiment pas de chance et qui nâen bĂ©nĂ©ficiera jamais, qui sâest toujours laissĂ© marcher sur les pieds et qui en tentant dâinverser cette tendance ne fera quâempirer la situation. Le regard baissĂ©, traĂźnant presque des pieds, le regard paumĂ© et inĂ©luctablement rĂ©signĂ©, Stefano va toutefois se laisser sĂ©duire par le charme vĂ©nĂ©neux, le charisme, la douceur et les mots de dernier est donc interprĂ©tĂ© par le français Pierre ClĂ©menti, alors trĂšs demandĂ© au cinĂ©ma, puisquâil venait dâenchaĂźner les rĂŽles chez Michel Deville Adorable Menteuse, Benjamin ou les MĂ©moires dâun puceau, Luchino Visconti Le GuĂ©pard, Luis Buñuel Belle de jour, La Voie lactĂ©e, Costa-Gavras Un homme de trop, Sergio Corbucci LâHomme qui rit, Bernardo Bertolucci Partner, Le Conformiste et Pier Paolo Pasolini Porcherie, tout en passant lui-mĂȘme derriĂšre la camĂ©ra pour quelques films underground, libertaires et psychĂ©dĂ©liques. Avec sa beautĂ© ombrageuse, Matteo annonce Ă©trangement le Lestat dâEntretien avec un vampire de lâĂ©crivaine Anne Rice qui paraĂźtra cinq ans plus tard, ainsi quâen raison de la sensualitĂ© homo-Ă©rotique entre les deux protagonistes. MĂȘme chose, les mimiques, les tics et la nature maniĂ©rĂ©e de Matteo, certains costumes, les regards ambigus, la violence sous-jacente, les gestes esquissĂ©s ou non envers Stefano qui se dĂ©crit comme un ĂȘtre romantique, rappellent furieusement lâinterprĂ©tation de Tom Cruise dans le film de Neil Jordan. Impossible pour le cinĂ©phile de ne pas y penser. Aux deux acteurs virtuoses, se joignent la belle rousse nĂ©erlandaise Katia Christine vue dans le segment de Louis Malle dâHistoires extraordinaires, Marisa Bartoli impeccable dans le rĂŽle de lâĂ©pouse devenue gĂȘnante et Alessandra Cardini Chronique dâun homicide de Mauro Bolognini, marquante dans celui de lâintrigante Christina, qui changera son fusil dâĂ©paule en devenant crĂ©atrice de costumes pour le lâon ajoute Ă cela lâexcellence de la mise en scĂšne ainsi quâun final quâon nâest pas prĂȘt dâoublier, un montage parfaitement calibrĂ© dâAlessandro Lucidi frĂšre du cinĂ©aste, une musique enivrante et entĂȘtante de Luis Bacalov et les New Trolls groupe de rock progressif italien, une splendide photographie hivernale et glacĂ©e dâAldo Tonti Cosa Nostra de Terence Young, Belfagor le Magnifique dâEttore Scola, Barabbas de Richard Fleischer, Europe 51 de Roberto Rossellini, qui annonce celle de Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg et celle dâĂmes perdues de Dino Risi, ainsi que la fouille paranoĂŻaque dâun logement qui anticipe celle du personnage de Gene Hackman Ă la fin de Conversation secrĂšte, La Victime dĂ©signĂ©e peut se targuer de trĂŽner parmi les meilleurs gialli des annĂ©es 1970. Pas plus, pas Ă Frenezy, dont nous accueillons les deux premiers titres, La Victime dĂ©signĂ©e de Maurizio Lucidi et Texas Adios de Ferdinando Baldi. Un giallo et un western qui seront bientĂŽt rejoints par un titre Horreur Dans les replis de la chair â Nelle pieghe della carne de Sergio Bergonzelli et un titre Mafia inconnus pour le moment. InĂ©dit en France, La Victime dĂ©signĂ©e est prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois dans sa version intĂ©grale. La galette HD repose dans un boĂźtier classique de couleur noire, glissĂ© dans un fourreau cartonnĂ© Ă dominante jaune couleur reprise pour la sĂ©rigraphie du disque. Le visuel est superbe, uniquement centrĂ© sur la magnifique Katia Christine. A noter que la jaquette est rĂ©versible et que le verso prĂ©sente cette fois les deux tĂȘtes dâaffiche. A vous de choisir ! Le menu principal est animĂ© et sâest tournĂ© vers Jean-François Rauger pour nous prĂ©senter La Victime dĂ©signĂ©e 26â. Le directeur de la programmation Ă la CinĂ©mathĂšque française ne manque pas dâarguments pour mettre en valeur ce film singulier Ă plus dâun titre, la seule Ćuvre notable de son rĂ©alisateur [âŠ] une variation de LâInconnu du Nord-Express dâAlfred Hitchcock ». Celui-ci revient sur la carriĂšre de Maurizio Lucidi, met en relief la qualitĂ© du film qui relĂšve dâune alchimie miraculeuse », avant dâĂ©voquer les scĂ©naristes dont Aldo Lado, probablement Ă lâorigine de la dimension morbide du rĂ©cit, les Ă©lĂ©ments qui font de La Victime dĂ©signĂ©e un film un peu inclassable, Ă la fois ambitieux et personnel ». Le casting, la sortie française, les lieux de tournage, les partis-pris et les intentions du rĂ©alisateur, la psychologie des personnages et leurs rapports, la dimension homosexuelle de leur relation, le motif du double, sont autant de thĂšmes abordĂ©s au cours de cette intervention Ă©videmment passionnante et Ă ne visionner quâaprĂšs avoir vu le est ensuite allĂ© Ă la rencontre de Louis de Ny, Ă©crivain, musicologue Ă©mĂ©rite et historien du rock progressif italien, courant musical sur lequel il a Ă©crit plusieurs livres 16â, Le Petit monde du rock progressif italien â Une discographie amoureuse 2015 et PlongĂ©e au coeur du rock progressif italien â Le Théùtre des Ă©motions 2018, en collaboration avec Patrick Djivas . Ce spĂ©cialiste propose en un peu plus dâun quart dâheure de restituer la bande originale de Luis Bacalov dans le contexte de son mouvement musical, puis analyse dans un second temps trois extraits du film. Vous saurez donc tout ou presque, tant le sujet est dense sur la carriĂšre de Luis Bacalov et les New Trolls, leurs albums, leurs 45 tours, leur singularitĂ© et la partition de La Victime dĂ©signĂ©e, qui participe Ă la grĂące, Ă la beautĂ© Ă la noblesse dramatique du film ».Le segment intitulĂ© Retour Ă Venise 12â sâavĂšre une analyse pertinente de lâhistorien du cinĂ©ma Rosario Tronnolone. Pas ou peu de redondances avec ce qui a Ă©tĂ© avancĂ© par Jean-François Rauger en dĂ©but de programme. Il sâagit ici dâun retour Ă la fois sur le fond et sur la forme, Rosario Tronnolone revient sur les lieux de tournage, le casting on apprend que Pierre ClĂ©menti est doublĂ© en italien par Giancarlo Giannini, la psychologie des personnages, la compression et la dilatation du temps hĂ©ritĂ©s dâAlfred Hitchcock LâInconnu du Nord-Express est aussi Ă©voquĂ©, le jeu sur les couleurs, et dâautres fournit ensuite une bonne poignĂ©e de scĂšnes coupĂ©es et alternatives 16â. Une reconstruction de scĂšnes issues dâun montage alternatif du film, rĂ©alisĂ© Ă partie des meilleures sources accessibles » indique la jaquette. Seize minutes composĂ©es ainsi Stefano et Matteo en deux parties, Stefano soigne Matteo, Stefano consulte son banquier, Stefano et Cristina en deux parties, Stefano retourne dans sa villa version musicale alternative avec la chanson My shadow in the dark entonnĂ©e par TomĂĄs MiliĂĄn lui-mĂȘme, et version musicale du film, Stefano rĂ©cupĂšre son fusil. Quelques dialogues additionnels par ci, une scĂšne rallongĂ©e par lĂ , ou tout cela combinĂ©, ce genre de supplĂ©ment est habituellement difficile Ă saisir devant lâabsence dâexplication quant Ă leur rejet. Une fois nâest pas coutume, nous trouvons avant chaque sĂ©quence un panneau explicatif, qui replace la scĂšne dans son contexte, ainsi que la diffĂ©rence avec ce qui a finalement Ă©tĂ© conservĂ© au montage se clĂŽt sur les bandes-annonces de La Victime dĂ©signĂ©e, Dans les replis de la chair et Femina Ridens â Le Duo de la et le sonUn panneau indique que la restauration 4K de La Victime dĂ©signĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la CinĂ©mathĂšque de Bologne, en collaboration avec Surf Films, Ă partir dâun CRI Color Reversal Intermediate. Jusquâici indisponible en France, La Victime dĂ©signĂ©e est donc le premier titre Ă©ditĂ©e par Frenezy, prĂ©sentĂ© en version intĂ©grale, en DVD et en Blu-ray 1080p ! La Vittima designata bĂ©nĂ©ficie dâun superbe transfert, qui respecte le grain original, trĂšs bien gĂ©rĂ©, y compris sur les nombreuses sĂ©quences sombres. La dĂ©finition est solide comme un roc. Le master 16/9 compatible 4/3 trouve dâemblĂ©e un Ă©quilibre fort convenable et restitue les trĂšs beaux partis-pris esthĂ©tiques du directeur de la photographie Aldo Tonti Ashanti de Richard Fleischer, RenĂ© la Canne de Francis Girod, Brancaleone sâen va-t-aux croisades â Brancaleone alle crociate de Mario Monicelli. Glaciale, poisseuse, sombre, lâatmosphĂšre du film trouve un Ă©crin exceptionnel en Haute-DĂ©finition, avec des contrastes Ă©lĂ©gants, des noirs denses. La copie affiche une propretĂ© ainsi quâune stabilitĂ© jamais prises en dĂ©faut on oublie un poil camĂ©ra lors de la scĂšne oĂč Stafano soigne Matteo Ă la vodka, tout comme les fondus enchaĂźnĂ©s qui restent fluides et nâentraĂźnent aucun dĂ©crochage chromatique. Les sĂ©quences diurnes sont lumineuses Ă souhait avec un piquĂ© plus acĂ©rĂ© et des dĂ©tails plus flagrants, Ă lâinstar des doigts jaunis par la nicotine de TomĂĄs propose en option La Victime dĂ©signĂ©e dans sa version courte 89â, qui saura ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e par celles et ceux qui avaient dĂ©couvert ainsi le film de Maurizio Lucidi dans nos contrĂ©es en 1974. Si votre choix se porte sur la version intĂ©grale, la VF est Ă©galement de mise, mais forcĂ©ment Ă trous », les scĂšnes nâayant jamais Ă©tĂ© doublĂ©es passant automatiquement en VOSTF, comme certains dialogues jugĂ©s probablement trop explicites ». Dans les deux cas, les pistes PCM installent un confort acoustique convaincant, plus Ă©vident en italien, oĂč la musique lancinante possĂšde plus de relief. Aucun souffle parasite, câest propre, fluide, images © Frenezy / Produzioni Cinematografiche Europee / Surf Film / Captures Blu-ray Franck Brissard pour
Ville Ă©ternelle mais aussi ville dâeau, la capitale italienne ne compte pas moins de 2 000 fontaines ! CinĂ©gĂ©niques ou porte-bonheurs, nombre dâentre elles racontent aussi un pan de lâhistoire romaine. Dans La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino 2013, lâintrigue se noue autour du personnage de Jep Gambardella, critique dâart mondain, sĂ©ducteur et dĂ©sabusĂ©. Mais la poĂ©sie du film tient autant Ă lâhistoire quâĂ son dĂ©cor Rome. La ville, personnage Ă part entiĂšre, y apparaĂźt au premier plan â des rives du Tibre au pont Mazzini, dâun palazzo Ă©clairĂ© au chandelier en ruelles dĂ©sertĂ©es, de la grandeur du ColisĂ©e Ă la ritournelle des fontaines⊠Le film sâouvre dâailleurs sur un travelling solaire de la Fontana dellâAcqua Paola, via Garibaldi. Elle est lâune des 300 fontaines monuments de la ville â chiffre qui grimpe jusquâĂ 2 000 si lâon compte les points dâeau plus modestes, en fonte, créés pour Ă©tancher la soif des citadins. Câest aux Romains de lâAntiquitĂ© - que les eaux du Tibre ne suffisaient pas Ă rafraĂźchir - que revient lâidĂ©e dâinstaller des fontaines. Plus de trois siĂšcles avant lâhomme dâĂtat Appius Claudius Caecus construit le premier aqueduc qui amĂšne Ă Rome les eaux de sources situĂ©es au-delĂ de ses murs. Suit la mise en place dâun rĂ©seau dâaqueducs, puis des fontaines, pour finir dâacheminer lâeau aux habitants. Lâhistoire de la ville sâĂ©crit ainsi au fil des fontaines â et lâon marche de lâune Ă lâautre, cherchant la fraĂźcheur de la bruine. Cap sur la place de la RĂ©publique, au nord de la Gare Termini. La fontaine des NaĂŻades y a Ă©tĂ© construite en 1914 par lâarchitecte Mario Rutelli. Au centre, une statue de Glaucos, fils de PosĂ©idon semblant surgir des eaux. Lâimage est forte mais câest aux quatre nymphes celle des fleuves, lâautre des lacs, la troisiĂšme des ocĂ©ans et enfin celle des eaux souterraines qui ornent le bassin Ă©rigĂ© Ă la gloire de lâeau que lâon doit le nom de la fontaine. JĂ©rĂŽme Galland Symboles et allĂ©gories Toute proche, dans le prolongement de via Vittorio Emanuele Orlando, voici la monumentale fontaine dellâAcqua Felice 1585. LâĂ©difice est une commande du pape Sixte V. Chacune de ses trois arches de pierre rappelle un Ă©pisode biblique. Plus loin, au carrefour de la via del Quirinale et de la via delle Quattro Fontane, une curiositĂ© apparaĂźt. Ce sont les Quattro Fontane, une fontaine qui est en fait⊠quatre fontaines, stratĂ©giquement incrustĂ©es dans les bĂątiments aux quatre coins du carrefour, pour ne pas gĂȘner la circulation. Les hommes, allĂ©gories des fleuves du Tibre et de lâArno dâun cĂŽtĂ© ; les femmes, reprĂ©sentations des dĂ©esses Junon et Diane, symboles de force et de fidĂ©litĂ©, de lâautre. Autre fontaine iconique de la ville, la baroque fontana Barcaccia surprend. Elle trĂŽne sur la place dâEspagne face Ă lâescalier grandiose 174 marches ! qui conduit Ă lâĂ©glise de la TrinitĂ©-des-Monts. Sa construction a Ă©tĂ© confiĂ©e par le pape Urbain VIII au pĂšre de Gian Lorenzo Bernini, Pietro Bernini, entre 1627 et 1629. Au sujet de sa forme, celle dâune barque qui a pris lâeau, deux thĂšses sâopposent. Selon la premiĂšre, la sculpture aurait Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en mĂ©moire dâun bateau retrouvĂ© Ă cet endroit prĂ©cis, lors de lâune des crues dĂ©vastatrices du Tibre. La seconde explication Ă©voque une construction en mĂ©moire des inondations de Rome. En 1598, lâune dâentre elles obligea le pape ClĂ©ment VIII Ă traverser la place en barque. Les courbes baroques du bateau apparaissent sur grand Ă©cran en 1999, dans Le Talentueux Mr. Ripley, avec les acteurs Matt Damon et Jude Law. JĂ©rĂŽme Galland Trevi de Vacances romaines Ă La Dolce Vita Et sâil ne devait rester quâune fontaine Ă Rome, qui incarne la ville et dĂ©place les foules ? Ce serait la fontaine de Trevi. Il faut aller au-delĂ des foules pour en mesurer la beautĂ© trĂšs tĂŽt, ou au crĂ©puscule, quand tous sont partis aprĂšs avoir pris une photo et jetĂ© une piĂšce dans le bassin, honorant la tradition et promettant de revenir. Avant de devenir la fontaine la plus mythique de Rome, la fontaine de Trevi Ă©tait Ă lâorigine une petite fontaine qui accueillait les eaux de lâAqua Virgo ou Aqua Vergine grĂące Ă un aqueduc construit du temps de lâempereur Octave-Auguste, par Agrippa, en 19 avant Elle permettait dâalimenter en eau le quartier. Câest le pape Urbain VIII qui initia la construction dâune grande fontaine en faisant appel Ă Bernini Le Bernin. Mais Ă la mort du pape, le projet fut abandonnĂ©. Il aura fallu attendre le XVIIIĂšme siĂšcle, ainsi que lâintervention du pape ClĂ©ment XII et de lâarchitecte Nicolo Salvi pour en faire, de 1732 Ă 1751, le monument immense que lâon connaĂźt. En son milieu trĂŽne le dieu Neptune entourĂ© de chevaux marins et de deux autres statues, allĂ©gories de la BontĂ© et de lâAbondance. Aux cinĂ©philes, lâimage de la fontaine de Trevi en fait surgir une autre celle dâAnita Ekberg sây glissant tout habillĂ©e au clair de lune, face Ă un Marcello Mastroianni charmĂ©. Cette scĂšne iconique de La Dolce Vita de Fellini 1960 achĂšve dâaffirmer le potentiel romantique de la fontaine. En 1953, un autre fi lm prenait la fontaine de Trevi pour tĂ©moin Vacances romaines, oĂč Gregory Peck et Audrey Hepburn se rapprochent devant la Bocca della VeritĂ , la Bouche de la VĂ©ritĂ©. JĂ©rĂŽme Galland La balade au fil des fontaines romaines se termine sur la grandiose place Navone, dĂ©corĂ©e de trois dâentre elles. La fontaine du Maure, la Fontaine de Neptune et, la plus emblĂ©matique, la fontaine des Quatre-Fleuves Fontana dei Quattro Fumi. Construite en 1648, elle est aussi connue sous le nom de fontaine des Quatre-Continents - lâOcĂ©anie nâayant pas encore Ă©tĂ© dĂ©couverte. Aux angles, les Ă©lĂšves du Bernin ont placĂ© des statues, allĂ©gories des quatre fleuves reprĂ©sentant chacun les quatre continents le Nil pour lâAfrique, le Danube pour lâEurope, le Gange pour lâAsie et le Rio de la Plata pour lâAmĂ©rique. Si, dâaprĂšs lâadage, tous les chemins mĂšnent Ă Rome, les fontaines de la Ville Ă©ternelle dĂ©passent largement les frontiĂšres de lâItalie pour sâouvrir sur le monde, entraĂźnant avec elles les Ăąmes voyageuses. Lloyd Ziff/Gallery Stock Sources de curiositĂ©s Aux fontaines classiques de Rome, ajouter celles que lâhistoire nâa pas retenues. La fontaine des Tortues, de lâarchitecte Giacomo della Porta, Ă la fin de la Renaissance, est attachĂ©e Ă une lĂ©gende. Le duc Mattei, ruinĂ© aux jeux, ne pouvait plus Ă©pouser sa promise. Pour prouver sa valeur Ă son futur beau-pĂšre rĂ©ticent, il fit Ă©riger la fontaine en une nuit. Au nombre des curiositĂ©s, il faut aussi compter la fontaine des Livres, proche de la place Navone. Les livres et lâeau ? DrĂŽle dâassociation. Sa proximitĂ© avec lâuniversitĂ© SantâIvo alla Sapienza peut-ĂȘtre⊠Enfin, la fontaine del Babuino 1576 reprĂ©sente un silĂšne, ĂȘtre mythologique prenant la forme dâun vieillard rĂ©putĂ© pour son ivresse et sa laideur. Elle est surnommĂ©e âle Babouinâ et est lâune des six âstatues parlantesâ de Rome - ces statues sur lesquelles les Romains avaient coutume de placarder des critiques et satires Ă lâencontre du gouvernement. Un espace dâexpression oĂč la pierre, recouverte de feuillets, devient support. Photographie de couverture RHIANNON TAYLOR
Ce film nâest plus disponibleParce que le rĂ©alisateur du patient anglais n'aura eu le temps de ne rĂ©aliser que 6 films dont celui-ciA la fin des annĂ©es 50, un jeune homme aux talents d'imposteur et de camĂ©lĂ©on, Tom Ripley, est chargĂ© par un constructeur de bateaux de ramener Ă New York son fils Dickie Greenleaf parti dilapider la fortune paternelle en Italie. Ripley devient lâami de lâhĂ©ritier frivole, tombe amoureux de lui, le tue et endosse son identitĂ©, sâengouffrant dans une spirale de mensonges et ...Ce film nâest plus disponible1 min avant2 min aprĂšsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantCette nouvelle adaptation du roman de Patricia Highsmith publiĂ© en 1955 est davantage fidĂšle Ă lâĆuvre originale que ne lâĂ©tait celle de RenĂ© ClĂ©ment et son scĂ©nariste Paul GĂ©gauff, le cĂ©lĂšbre thriller Plein Soleil, rĂ©alisĂ© en 1960 avec Alain Delon dans le rĂŽle de Ripley. La version de Minghella met lâaccent sur la confusion sexuelle de Ripley et son attirance pour sa victime, au dĂ©triment de la fiancĂ©e de Dickie, objet de convoitise dans la version GĂ©gauff/ClĂ©ment. Minghella approfondit lâĂ©tude psychologique de chaque personnage et transforme Ripley en camĂ©lĂ©on, mĂ©lange dâarriviste fascinĂ© par le monde du luxe et de psychopathe criminel aux pulsions schizophrĂ©niques. La premiĂšre partie du film dĂ©ploie des trĂ©sors de sophistication pour dĂ©crire lâexistence dorĂ©e de la jeunesse bourgeoise amĂ©ricaine en villĂ©giature en Europe, profitant des plaisirs des voyages, du jazz et de la dolce vita romaine. A partir du premier meurtre, le film bascule dans un labyrinthe mental angoissant, et sonne souvent juste dans sa description de Ripley, imposteur gĂ©nial, criminel accidentel et homosexuel honteux. Le film bĂ©nĂ©ficie dâune distribution exceptionnelle, avec un quatuor de comĂ©diens anglo-saxons excellents qui allaient confirmer par la suite lâĂ©tendue de leur talent les AmĂ©ricains Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Philip Seymour Hoffman, le Britannique Jude Law et lâAustralienne Cate Blanchett Ă lâorĂ©e de leur brillante carriĂšre. Le cinĂ©aste britannique Anthony Minghella fut dâabord scĂ©nariste pour la tĂ©lĂ©vision et auteur dramatique. AprĂšs le succĂšs et les oscars de son troisiĂšme long mĂ©trage Le Patient anglais en 1996, il se spĂ©cialisa dans des productions amĂ©ricaines aux sujets "adultes" et artistiques portĂ©es par des distributions prestigieuses. En 2000, il sâassocie au sein de Mirage Enterprises avec le cinĂ©aste Sydney Pollack et produira avec lui ses trois longs mĂ©trages suivants. Le Talentueux M. Ripley sera suivi de Retour Ă Cold Mountain, avec Nicole Kidman et Jude Law, et Par effraction, avec Jude Law et Juliette Binoche. Anthony Minghella est dĂ©cĂ©dĂ© en 2008 Ă lâĂąge de 54 ans. Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver PLEIN SOLEIL ou encore L'AMI AMĂRICAIN .
Barry Pepper, John Malkovich, Alain Delon, Dennis Hopper et ici Matt Damon, autant d'acteurs qui ont donnĂ© leurs traits au personnage de Tom Ripley imaginĂ© par Patricia Highsmith. Rarement un antihĂ©ros arriviste, accessoirement tueur, voleur d'identitĂ© et aux orientations sexuelles changeantes n'a autant inspirĂ© les cinĂ©astes. QuatriĂšme film d'Anthony Minghella "Le Patient Anglais", "Le Talentueux M. Ripley" est dotĂ© d'un casting de luxe, reposant sur des acteurs en pleine ascension Ă l'Ă©poque. Autour de Matt Damon qui livre une vĂ©ritable performance, Minghella a misĂ© sur Jude Law et Gwyneth Paltrow, couple en apparence unie dont Tom Ripley va exploiter les failles et les secrets pour arriver Ă ses fins, profitant de leur amitiĂ© insouciante pour s'Ă©lever dans la sociĂ©tĂ© romaine et usurper progressivement l'identitĂ© de Dikkie Greenleaf. Autour de ce trio, plusieurs personnages vont se mettre, consciemment ou non, en travers des plans de Ripley qui devra Ă chaque fois les Ă©carter du jeu. Freddie Miles, jouĂ© par Phillip Seymour Hoffman, ami de Dikkie, bourru mais loin d'ĂȘtre stupide sera le premier Ă faire les frais de l'impitoyable machination du hĂ©ros de l'histoire. En fin de course, lorsque Tom devra choisir entre sa vie et celle de Dikkie Greenleaf, celui-ci devra Ă©galement sacrifier l'un des membres de son entourage, Peter Smith-Kingsley interprĂ©tĂ© par Jack Davenport, afin de s'abandonner complĂštement Ă sa nouvelle vie. Le film a beau nous exposer en long et en large la lente mue de Tom Ripley, la maniĂšre dont il falsifie les voix, les signatures, dont il manipule les gens, n'hĂ©sitant pas Ă les sacrifier s'il le faut, le personnage exerce une fascination sur le spectateur. Le suspens aidant, on se prend Ă espĂ©rer qu'il Ă©chappe Ă la police, happĂ© par l'abnĂ©gation de sa personne, son souhait de profiter de la vie et par l'ambiguitĂ© perpĂ©tuelle de ses sentiments dont on ne parvient pas Ă dĂ©cider s'ils sont authentiques ou motivĂ©s par des manoeuvres enfouies. Outre l'histoire haletante qu'on nous raconte, le film sĂ©duit aussi par ses dĂ©cors qui nous emmĂšnent Ă la dĂ©couverte de l'Italie, de son mode de vie Ă une Ă©poque oĂč le jazz est trĂšs en vogue et nous donne l'occasion de trĂšs bons moments musicaux en perspective Ă l'instar des scĂšnes oĂč Matt Damon et Jude Law chantent ou jouent ? quelques standards du jazz comme "My Funny Valentine" de Chet Baker. Le long-mĂ©trage a beau excĂ©dĂ© les 120 minutes, la maĂźtrise scĂ©naristique de Minghella ne nous laisse aucun temps mort et tient sans mal les promesses d'un film qui se distingue par de grandes scĂšnes comme la confrontation entre Tom Ripley et Dikkie Greenleaf en pleine mer oĂč toute la souffrance du personnage principal lui est envoyĂ©e Ă la figure avec un dĂ©nouement tragique Ă la clef. Chacune des scĂšnes qui menacent la sĂ©curitĂ© de Ripley sont Ă©galement parfaitement orchestrĂ©es, la tension se faisant croissante et la pirouette trouvĂ©e par le personnage pour s'en sortir, paradoxalement salutaire. Je terminerai cet article en saluant une nouvelle fois le travail de Minghella qui a rĂ©ussi lĂ oĂč Liliana Cavini a Ă©chouĂ© quelques annĂ©es plus tard donner envie de lire les romans. RĂ©alisation Anthony Minghella Avec Matt Damon Tom Ripley, Jude Law Dikkie Greenleaf, Gwyneth Paltrow Marge Sherwoord, Phillip Seymour-Hoffman Freddie Miles, Cate Blanchett Meredith Logue, Jack Davenport Peter Smith-Kingsley Sortie 8 mars 2000 Genre Thriller
Le talentueux Mr. Ripley Italie, fin des annĂ©es cinquante. Le jeune Dickie Greenleaf mĂšne la dolce vita grĂące Ă la fortune de son pĂšre, en compagnie de Marge Sherwood. PlutĂŽt irritĂ© par son comportement irresponsable, Herbert Greenleaf, riche armateur, demande Ă Tom Ripley de ramener son fils en AmĂ©rique. Tom dĂ©couvre un monde Ă©blouissant, qu'il ne soupconnait pas, et ira jusqu'au meurtre pour conserver cette vie de rĂȘve Auteurs Minghella Anthony Miramax Editeur TF1 vidĂ©o Type dvdDisponible 1 Genre Film Ă suspense Film de fiction
le talentueux mr ripley explication fin